Nouvel article de blog


Sans cesse à l'affût des critiques de nos locataires, nous avons établi une liste non exhaustive de pistes d'amélioration.

Sur le plan du confort, nous avons fait poser 3 volets électriques pour occulter les VELUX situés dans les chambres d'appoint et du deuxième étage commandé avec la même télécommande que le VELUX géant de la salle à manger.

Sur le plan de la sécurité, nous avons posé une barrière en haut de chaque escalier pour empêcher les très jeunes enfants d'y tomber.

les deux rampes permettant au fauteuil roulant d'accéder aux 3 niveaux du rez-de-chaussée ont été améliorés et sont à présent fiabilisée.

enfin, l'allumage du poêle de masse est incompatible avec de très jeunes enfants du fait que la vitre est situé à coté d'un passage. lorsque le feu est allumé, elle est brulante. 


nous voulions reconstruire avec le plus de matériaux écologiques possibles mais là attention...  terrain miné!!!

nous avons refait les joints des pierres avec un mélange de chaux hydraulique (chaux de Wasselone) de sable et de ciment blanc. c'est magnifique, ca permet aux murs de respirer (laisser s'échapper la vapeur d'eau) inconvénient: les murs sont perméable à la pluie. les murs sont épais et ne génèrent pas d'humidité à l'intérieur mais lorsque les températures sont négatives, l'eau infiltré dans les joints gèle et ils se désagrègent. si rien n'avait été fait, il aurait fallu rejointoyer au moins deux façades après seulement deux hivers. j'ai heureusement traité les murs à l'hydrofuge afin de rendre la surface des murs imperméables. traitement à renouveler tous les cinq ans. ce produit ayant pour composant du silicone n'est pas vraiment écolo.

pour isoler les murs, j'ai appris ma leçon par cœur: le chanvre, la ouate de cellulose, la laine de bois, la laine de mouton... mon choix s'était porté sur le chanvre en panneau avec un produit appelé "sel de bore". je pensais à du sel de la ville de bore ou à dérivé du sel. mais pas du tout, le sel de bore est un produit chimique très toxique interdit peu de temps avant que je passe à l'investissement. dégoûté par les gesticulations médiatiques autour des isolants bio, j'ai finalement, opté pour un vrai isolant bio et pas cher: la laine de verre en panneau de 100 mm et en rouleaux de 200mm. ainsi, aucun risque de payer plus cher pour un produit qui s'avérera hautement toxique d'ici à quelques années.

fort de cette petite expérience, je pensais isoler les sols avec du chanvre en vrac mais avec des murs de pierre, le risque de remontées capillaires n'était pas anodins entraînant un pourrissement accéléré avec l'insalubrité qui va avec. j'ai donc opté pour une mousse de polyuréthane projeté sous une chape liquide.

je sais, ce n'est plus du tout écolo. du moins au sens que les média veulent essayer de nous le faire gober. il n'empêche, mes murs sont étanches au ruissellement, l'isolation intérieure "laine de verre - placo hydro" a été effectuée par nos soins et nous avons remplis les espaces vides dû aux murs de pierres tordus et pas d'aplomb. nous avons privilégié la performance au détriment de la quantité et donc du prix de revient. le chauffage au sol avec un isolant à base de pétrole, les ampoules à basse consommation à base de mercure... tout cela ajouté fait que nous sommes aux antipodes de l'écologie médiatique. pour me racheter la prochaine fois, je creuserai une grotte avec un silex habillé de fausses peaux de bête sans aditif chimique, sans faire de feux pour ne pas que se dégage le gaz carbonique emmagasiné dans le bois , sans utiliser l'électricité des centrales nucléaires, recueillant l'eau de pluie dans des feuilles de rhubarbe pour être en osmose avec la nature.

 

 

Pourquoi appeler notre gîte du nom d'une phrase de Léonard De Vinci?                                                                        mar. 25 février 2015

 

La phrase est bien connue des charpentiers qui l'appliquaient pour fabriquer des charpentes solides. Ainsi, les bois verticaux ou incliné tels que les piliers, arbalétriers, bracons sont choisis de préférence dans du chêne qui est un bois dur tandis que les bois horizontaux les pannes, sablières, sommiers sont sciés dans du sapin qui est un bois plutôt tendre. A cette époque, dans nos régions, les toits étaient revêtu non pas de tuiles mais de "laves". Ces laves étaient en réalité, des plaques de pierres taillées dans des blocs de grès friables. Cela présentait l'avantage de trouver les matériaux sur place mais avait l'inconvénient de peser très lourd sur les bois de la charpente. On préférait ainsi voir plier les pannes sous le poids de la neige lorsqu'elles étaient en sapin que voir le toit s'effondrer quand elles étaient en chêne. la résistance du chêne se fait par écrasement et non en flexion. C'est le contraire pour le sapin. Ils sont deux opposés et indissociables!

sur la photo ci-dessous, une grosse panne en chêne (20 cm x 20 cm) cassée en son milieu. une autre en sapin avait été mise juste à coté pour réparer l'erreur.

Lorsque nous avons acquis la maison, l'énorme sapin de 30 mètres de haut planté juste devant avait cassé à mi-hauteur et était tombé dessus provoquant sa ruine. Lorsque nous avons coupé les bois pour préparer la charpente, nous avons constaté que le pied resté au sol était sein. nous l'avons abattu, fait scié et fait reposé sur le toit. Ainsi, l'arbre qui a causé la ruine de la maison a aussi contribué à sa reconstruction.

en bas panne en chêne cassé et au dessus, panne en sapin pour "sauver" le toit. c'est une réparation très solide car elle a résisté à la chute de l'arbre ce qui n'a pas été le cas partout ailleurs

on peut voir sur la panne du haut, de gros points foncés: ce sont les nœuds des branches d'un arbre poussé sans aucun congénère à coté.

                                                                                              25/10/2015

Situé aux confins  du Roulier de Xertigny, au lieudit "le Pâquis".

l'étymologie du mot désigne un terrain vague, une lande servant de pâturage au gibier. L'origine du mot remonte au XIII ième siècle. En tout cas, le voisinage ne peut pas renier cette définition. La maison est posée au milieu des pâtures vallonnées ce qui favorise le camouflage des bêtes sauvages et la forêt n'est jamais très loin. Voyez la rubrique "que voit-on aux alentours" en haut du site.